Nous avons souhaité faire des propositions aux candidats aux élections Municipales de mars 2020.
Alexandre Joly et IDCommune revendiquant leur PLU et restant opposés à tout dialogue, nous avons transmis le 20 janvier 2020 nos propositions aux listes "ACES" d'Olivier Megret et de "Houilles, la ville que j'aime" de Julien Chambon.
Nous avons aussi participé aux ateliers citoyens organisés par les candidats sauf IDCommune qui de toute façons ne proposait pas d'ateliers participatifs mais des conférences.
Nos propositions pour un Projet d’Aménagement et de Développement Durable
(PADD)
Notre Ville
Houilles : la ville la plus dense des Yvelines, avec plus de 33 000 habitants sur 4.4 km² de surface.
Aux portes de Paris, Houilles dispose d’une des plus importantes gares RER SNCF.
Houilles, c’est aussi une carence criante d’équipements, de services et d’espaces verts publics. Et une offre de logements sociaux famélique.
Il y a aussi trop peu de commerces et de sociétés implantés.
Par ailleurs, le réseau de petites rues impraticables aux poids lourds et à une circulation dense ne se prête pas à l’installation de grosses activités industrielles ou de grandes surfaces commerciales.
Par ailleurs, les villes voisines offrent déjà suffisamment de zones artisanales et industrielles.
Situation
L’équipe municipale sortante a validé, au travers du PLHI (Plan Local Habitat Intercommunal) 2016, un objectif d’augmentation de la population de 5 000 habitants d’ici à 2021, alors que le déficit en terrains à bâtir est de notoriété publique.
La multiplication des projets immobiliers « collectifs » réalisés en détruisant systématiquement nos quartiers pavillonnaires ces trois dernières années a été favorisée par un PLU (Plan Local d’Urbanisme) dont la réglementation menace l’identité de notre ville.
Pas moins de 30% des surfaces pavillonnaires ont été transformés en zones à projets sans se soucier de la physionomie des lieux. Les espaces verts publics ont été complètement oubliés et la protection du peu de zones de biodiversité encore présentes sacrifiée pour des projets immobiliers.
La circulation des piétons et des vélos est devenue un vrai problème. Personne n’a le sentiment d’être en sécurité.
La ville est restée figée dans les années 90, la voiture est restée au centre de la logique de déplacement. Le plan de circulation n’a pas évolué et n’a pas été adapté à la diminution des espaces de stationnement et au changement des usages.
Pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes, impossible de sortir sans se mettre en danger, du fait de l’état des trottoirs.
Nos Attentes
1/ Annulation du PLU 2016 et élaboration d’un nouveau PLU.
2/ Protection de la biodiversité sur la parcelle AS357 au 120 avenue Jean-Jacques Rousseau.
3/ Ouverture d’ateliers autour de l’élaboration d’un nouveau PLU.
4/ Modification de l’ensemble des règles de construction et des zonages.
5/ Refonte du plan de circulation en favorisant les déplacements doux.
6/ Végétalisation des espaces publics et des équipements.
7/ Développement de la gare en éco quartier, nouveau centre névralgique de la ville.
8/ Logements sociaux.
9/ Equipements publiques.
10/ Promotion de la transition énergétique dans la vie citoyenne.
11/ Déploiement du plan Pollution conformément aux directives européennes et au-delà.
12/ Collaboration dans l’intercommunalité CASGBS.
13/ Communiquer de manière plus transparente sur l’utilisation de nos impôts et sur les missions des employés municipaux.
Nos Propositions
1/ Annulation du PLU 2016 et élaboration d’un nouveau PLU
Le PLU voté en 2016 qui annule et remplace celui de 2013 est en appel en annulation au Tribunal Administratif. Outre le grand nombre d’erreurs et le manque de lisibilité, il met en danger le caractère même de la ville.
Notre objectif est la mise en place d’un PADD pour établir un nouveau PLU clair et en réelle adéquation avec les attentes des Ovillois.
2/ Protection de la biodiversité sur la parcelle AS357 au 120 avenue Jean-Jacques Rousseau
Cette parcelle d’environ 2 500 m² est une ancienne friche maraichère qui, dans les années 80, avait été réservée au projet d’une bretelle d’autoroute.
En attente du projet, cette parcelle a été entretenue par les habitants du passage saint Germain.
Au début des années 2000 à la suite de l’abandon du projet de bretelle d’autoroute, la propriétaire de la parcelle a demandé aux différentes personnes de ne plus utiliser le terrain et une partie a été vendue pour la construction d’une maison. Au fil du temps, la nature a repris ses droits et de nombreuses espèces chassées par les constructions environnantes y ont trouvé refuge.
Une grande variété d’oiseaux y niche, ainsi que plusieurs familles de hérissons. D’innombrables espèces d’insectes protégées sont aussi présentes sur le site.
Cette parcelle aurait dû faire l’objet d’une protection comme nous l’avions demandée lors de l’enquête publique liée au PLU 2016. Malheureusement, le seuil des 5 000 m² n’étant pas atteint, l’étude de biodiversité n’a pas été déclenchée de manière automatique. La Mairie a par ailleurs demandé une dispense d’étude d’impact écologique pour tout le territoire de la ville.
Un permis de construire a été déposé en 2019 sur cette parcelle. Une procédure d’annulation est en cours. Seule la nullité du PLU 2016 pourra entraîner l’annulation de ce permis de construire destructeur.
Nous voulons préserver cet endroit unique dans la ville. Notre proposition est de réaliser un parc éducatif de protection des biodiversités avec un cheminement au travers de cette friche. Les écoles du quartier pourront profiter de cet espace pour y étudier les insectes et la nature.
Une partie de la parcelle pourrait être dévolue à un projet de pépinière associative (appel à projet de Green’Houilles).
3/ Ouverture d’ateliers autour de l’élaboration d’un nouveau PLU
La construction d’un nouveau PLU doit se faire avec la participation active des habitants au travers d’ateliers participatifs. Ce qui n’a malheureusement pas été le cas précédemment.
Dans cette éventualité, nous recommandons la mise en place d’ateliers par quartier et par sujet.
De grands projets autour de la gare et des anciens centres techniques doivent être lancés.
Eco-quartiers, écoles, équipements manquent cruellement aux Ovillois.
Au vu de la complexité des sujets, nous pensons qu’une aide ministérielle pourrait être sollicitée.
Nous, DCO, demandons à participer activement à ce projet.
4/ Modification de l’ensemble des règles de construction et des zonages
Le zonage de la ville doit être intégralement revu. Il encourage le mitage urbain avec des immeubles écrasant les pavillons alentours et détruisant la qualité de vie du voisinage.
Des règles de gabarit doivent être mises en place afin de définir la bonne insertion des nouvelles constructions (rapport de hauteur entre les constructions).
Contrairement aux préconisations du PLU 2016, il est important de conserver le caractère pavillonnaire en entrée de ville, afin de maintenir son identité.
La zone UG réservée à l’implantation d’industrie et d’artisanat avec exclusion des pavillons est à revoir dans son intégralité. Les accès et voies ne sont pas compatibles avec tout type d’activité. Pour preuve, les camions d’ACTION se retrouvent régulièrement impliqués dans des accidents de la circulation.
L’annulation du PLU de 2016 entrainera la disparition des îlots verts protégés et répartis dans la ville de manière totalement arbitraire.
Dans un but d’équité et de sensibilisation de la population à la biodiversité, nous proposons la mise en place d’un espace de biodiversité, représentant 0.5% de la surface sur l’ensemble des parcelles.
Cela peut paraitre dérisoire, mais c’est environ 20 000 m² de surface protégée sur l’ensemble de la ville.
Ces espaces protégés, de pleine terre, feront l’objet d’une réglementation stricte afin d’assurer le retour de la biodiversité. Plusieurs thèmes (rocaille, herbier…) seront proposés aux propriétaires, le but étant un retour à l’état sauvage de ce petit coin de terre. Un contrat moral et la mise en place d’une réglementation devra donc être établis afin d’en assurer leur protection. L’emplacement de cet espace sera choisi par le propriétaire qui en assurera la protection.
Pour préserver de plus grandes surfaces, des micros zonages seront mis en place. Dans ce cas, un inventaire de ce qui doit être protégé devra être réalisé. Cette protection doit aussi être inscrite dans la durée pour éviter les opérations de réserve foncière comme vu dans la disparition des îlots verts protégés du PLU 2013.
Ces terrains et parcelles protégées peuvent éventuellement faire l’objet d’une réserve pour la réalisation d’un parc public à plus ou moins long terme.
La protection de ces micros zonages doit être réalisée sur le même principe qu'une réserve naturelle. Sa protection ne peut être levée que dans certains cas de force majeure (incendie, catastrophe naturelle…).
D'autres micros zonages pourraient être mis en place afin de permettre la protection d’espace boisés remarquables.
5/ Refonte du plan de circulation en favorisant les déplacements doux
Le plan de circulation dans la ville doit être intégralement repensé. La transition écologique passe par plus de déplacements doux.
Pour cela, des stationnements vélos sécurisés contre le vol doivent exister en nombre.
Sur la gare, il serait utile de créer une mission avec des agents Municipaux chargés de la surveillance ainsi que du respect des règles. L’incivisme est une plaie pour les riverains et sans pour autant passer par des sanctions, une animation pédagogique doit permettre de faire de cet espace très fréquenté un lieu agréable.
Le centre-ville et les axes secondaires conduisant à la gare doivent devenir partagés entre les piétons et les cyclistes.
Des dispositifs avec bornes rétractables devraient permettre de limiter la circulation.
Nous avons pu constater que durant les travaux de juillet à décembre 2019 rue Gay-Lussac les perturbations sur la circulation n’ont posé que très peu de problèmes. Cette rue est très fréquentée par les piétons et les trottoirs actuels ne sont pas dimensionnés pour garantir la sécurité. Un système de bornes rétractables serait une bonne solution.
Les rues commerçantes doivent elles aussi devenir piétonnes, au moins sur des horaires et jours de marché par exemple.
Pour accompagner ce changement, il faudra peut-être aménager des navettes pour les personnes ainsi que pour les marchandises. Les triporteurs électrifiés, en auto partage, sont potentiellement une solution.
La rue du Général de Gaulle ainsi que la rue du 4 septembre ne sont pas adaptées aux flux des usagers de la gare. Une partie des stationnements voitures doit disparaitre.
D’autre part, l’accès à la partie de la rue qui passe devant la gare doit être limité aux riverains et taxis.
La circulation dans cette zone est à revoir.
6/ Végétalisation des espaces publics, et des équipements
Houilles manque de verdure et souffre des surchauffes en été. Le tout béton tout goudron c’est fini.
Les sols doivent respirer. Les toitures doivent compenser en partie la disparition des sols en proposant par défaut des végétalisations.
La réglementation doit encourager les travaux de végétalisation ainsi que les constructions sur pilotis.
Les voies ferrées pourraient faire l’objet d’une végétalisation en plus de murs anti-bruit.
En supprimant les doubles sens de circulation, dans certaines rues, une partie des surfaces libérées serait réservée aux arbres.
Il serait probablement intéressant de faire l’inventaire des espaces végétalisés ouverts sur la voie publique, afin de prévoir une concertation avec les propriétaires pour en faire des réserves pour des espaces verts publics.
La place du 14 juillet, aujourd’hui un parking où les pauvres platanes essaient de survivre, doit être réaménagé. L’association Green’Houilles propose de transformer cette place et de la revégétaliser.
7/ Développement de la gare en éco quartier, nouveau centre névralgique de la ville
Le projet actuel, bien que privé et soi-disant confidentiel (dixit le Maire) n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les habitants. Un arrangement autour du projet privé avec adaptation des règles de construction a pourtant bel et bien été obtenu pendant l’enquête publique sur le PLU 2016.
Il serait assez étonnant que ce projet puisse aboutir, du fait du soupçon de collusion entre un promoteur et la Mairie. Le jugement est en attente de l’appel sur le PLU.
Nous rappelons que certains propriétaires avaient été expropriés en juin 1992 pour les besoins de la commune pour l’aménagement de la ZAC gare. Le dépôt de bilan de la SOGAR en juillet 2000, l’aménageur auquel les terrains ont été cédés en avril 1993, couplé à une très mauvaise gestion du dossier par la Mairie représentée par Alexandre Joly, prive les Ovillois de la maitrise du projet. La Mairie avait en effet trop tardé à réclamer la restitution des terrains alors qu’une alerte de la chambre régionale des comptes prévenait du risque de manque de garantie de la convention ZAC Gare et cela avant 1997.
Par la suppression immédiate du PLU, nous proposons de revoir l’ensemble du projet gare autour d’un éco-quartier permettant de répondre aux nombreux manques d’équipements publics. Ce quartier doit aussi proposer des logements sociaux afin de diminuer notre déficit. Le calcul de la proportion entre privé et social ne doit pas prendre en compte les logements réalisés ou en cours de réalisation place André Malraux ainsi que ceux rue Gambetta. La proportion de logements sociaux doit atteindre 75 % des futures constructions.
Nous ne voulons pas d’un quartier au rabais mais un Centre Gare tourné vers les matériaux naturels, boutiques écoresponsables (type AMAP, produits et artisanat local, restaurants …), centre de réparation des vélos et appareils de tout genre.
La nouvelle zone gare ne doit pas être destinée aux agences immobilières et aux banques.
Nous souhaiterions qu’elle s’articule autour d’un centre piétonnier avec de nombreux arbres et végétaux en tout genre.
Afin de retrouver une intégrité de la ville avec le quartier du Réveil Matin, une passerelle géante pourrait surplomber la gare pour y accueillir une grande esplanade. La vue y est particulièrement intéressante. D’un côté vu sur la Défense et Paris et de l’autre sur la forêt de Saint-Germain.
8/ Logements sociaux
Atteindre 25% de logements sociaux d’ici 5 ans n’est pas réaliste dans cette ville où le foncier disponible est inexistant. De plus, la solution envisagée par l’équipe Municipale sortante de construire à tout va et d’augmenter la population, n’est pas viable car les équipements ne sont pas en adéquation avec une telle augmentation de la population.
Il faudrait d’abord pouvoir identifier l’ensemble des biens appartenant à la ville.
Nos demandes en ce sens n’ont rien donné alors que la cour des comptes dit que la ville dispose d’une cartographie très à jour de cet inventaire.
A la lecture des documents INSEE en annexe du PLHI, nous avons constaté que les nombreux logements inoccupés sur notre commune permettraient théoriquement de combler notre déficit de logements sociaux. Ce ne sont que des chiffres, mais plutôt que de densifier encore plus notre ville, une réhabilitation est une voie intéressante.
Nous avons également identifié des pistes pour de nouveaux logements sociaux.
Une construction en bois au-dessus du marché sur environ 2 à 3 niveaux permettrait de créer facilement une centaine de logements bien aérés.
D’autres biens appartenant à la ville pourraient être retravaillés pour les rendre plus esthétiques tout en permettant l’ajout de logements. Cela permettrait de conserver le caractère pavillonnaire de notre ville.
9/ Equipements publiques
Nous constatons que depuis de nombreuses années les équipements sont arrivés à saturation et que l’augmentation de la population, liée aux nombreuses constructions en cours, ne va rien arranger.
Les espaces verts sont inexistants et il conviendrait d’identifier les parcelles à protéger en vue de la création de réserves pour des parcs publics.
L’inventaire des biens de la ville permettrait d’avoir une lisibilité des nouveaux équipements.
L’ancien centre technique pourrait accueillir un gymnase ou une salle multisports et multiculturelle du type petit Bercy.
Il conviendrait d’entreprendre une réflexion sur l’aménagement du secteur Bapaume et de la future gare de Sartrouville.
10/ Promotion de la transition énergétique dans la vie citoyenne
Le projet de « voie verte solaire à Houilles » :
Puissance : 5 MW environ 35 000 m²
Production : 7 900 MWh / an, soit la consommation de près de 2500 foyers
Budget : environ 5 millions d’euros pour les panneaux et raccordement au réseau (à consolider)
Investissement : Énergie Partagée https://energie-partagee.org/ et Ovillois, Mairie, Département…
Le projet est à construire autour d’un projet plus global le long de la voie ferrée.
Construction de murs anti-bruit végétalisés tout le long de la voie afin d’asseoir les structures supportant les panneaux solaires.
Pour information, pour les fermes solaires, le rendement financier s'établit autour de 4 à 5 % l'an sur 20 ans. L'investissement peut être totalement remboursé entre 10 et 11 ans alors que la production d'électricité se poursuivra encore bien au-delà de 20 ans (la majorité des panneaux solaires est garantie 25 ans).
11/ Déploiement du plan Pollution conformément aux directives européennes et au-delà
L’éclairage de la ville produit une pollution nuisible aux écosystèmes dont nous faisons partie.
Une des raisons est la position des éclairages situés trop haut par rapport à la rue. Il n’est pas non plus utile d’éclairer toute la nuit, il faut recourir à des détecteurs de présence.
Pour chaque réaménagement de rue, il faudra se poser la question de l’enfouissement des lignes électriques.
Une pollution électro-magnétique est présente dans nos rues.
Elle est générée par les anciennes installations 3 fils à nu + neutre. Suivant la norme Suédoise, seule norme existante en Europe, une grande partie des habitations situées le long de ces lignes électriques sont inhabitables.
Un plan de remplacement de ce réseau doit être mis en place. La préconisation aujourd’hui est de remplacer ces installations par un câble torsadé.
Il faudra aussi revoir les installations des fibres optiques. Dans certains quartiers, le réseau est enterré, mais les raccordements sont aériens ! C’est visuellement monstrueux. Cette solution est certes moins coûteuse, mais elle défigure complètement la ville.
A Houilles, la plupart des rues ne sont pas équipées de double réseau eau pluviale et égouts.
Cela affecte gravement le réseau d’égouts et le traitement des eaux lors des grosses pluies.
La conséquence directe pour une partie des Ovillois, ce sont des inondations par remontée d’égouts ainsi qu’une saturation des centrales d’assainissement. Le ruissellement peut aussi provoquer des effondrements de terrains dans les zones situées au-dessus des anciennes carrières.
Des cuves de récupération des eaux de pluie avec drainages peuvent être mises en place chez les particuliers qui se portent volontaires. Les gouttières des voisins pourraient y être raccordées.
Le coût de cette solution est moins élevé que de revoir l’intégralité des réseaux de la ville.
12/ Collaboration dans l’intercommunalité CASGBS.
Certaines dépenses importantes auraient pu être évitées pour la ville ou au moins, partagées.
Exemples : la piscine, le centre technique.
Le centre technique occupe une grande surface alors que la ville ne dispose plus d’assez de foncier pour réaliser les équipements. Il aurait été souhaitable de regarder si les communes limitrophes pouvaient partager leurs infrastructures ou avoir un projet commun sur des terrains en dehors de Houilles.
L’intercommunalité a été créée pour ce type de projets.
Nous proposons qu’un projet intercommunal soit étudié sur la gestion des parcs de véhicules électriques.
Pour accompagner la transition vers les déplacements doux et la fermeture de certaines rues, l’usage de navettes sera indispensable pour ne pas congestionner les rues alentour et permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer.
Le partage d’un service de navettes électriques pour les jours de marché et l’exemple des investissements à partager.
13/ Communiquer de manière plus transparente sur l’utilisation de nos impôts et sur les missions des employés municipaux
Nous sommes nombreux à nous poser la question du fonctionnement de la ville et surtout de ses agents.
Nous apprenons en conseil municipal, l’existence de l’équivalent temps plein de 650 agents et pas loin de 1 000 fiches de paie mensuelles.
Nous constatons en parallèle une dégradation des services. Sans mettre en cause les agents, nous nous demandons s’il n’y a pas un problème de gestion du personnel ainsi qu’une démotivation liée aux salaires peu attractifs.
Nous demandons la diffusion de l’organigramme de l’organisation avec les coordonnées des chefs de service ainsi que des missions des agents, pour plus de transparence envers les Ovillois.
Les élus ne doivent pas être les seuls à accéder à ces informations.
Date de dernière mise à jour : 08/03/2020
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